
Bio Massif Central
Préalables
Le suivi pluriannuel de 16 fermes laitières en agriculture biologique par le collectif BioRéférences complété de données du dispositif INOSYS Réseau d’élevage (*), a permis l’élaboration de 3 cas types qui se veulent illustratifs de la diversité de l’élevage laitier bio du Massif Central (contexte pédoclimatique, zones fourragères, mode de conduite…). Construits à partir d’observations concrètes en fermes, ces systèmes de production fournissent des références et des objectifs accessibles.
- D’une part ils donnent des repères aux éleveurs et aux techniciens pour piloter les exploitations ou établir des projets.
- D’autre part ces systèmes modélisés et optimisés sont disponibles pour tous travaux de prospective sur l’élevage laitier à l’échelon départemental et national. Les résultats conjoncturels sont établis à système technique constant en intégrant les évolutions économiques des prix des matières premières, des charges et des produits. Les prix de vente des animaux et du lait sont actualisés à partir des données commerciales, de laiterie, et à dire d’experts (de nombreux éléments d’actualisation sont publiés dans le référentiel élevage).
Méthodologie de construction des cas types
- Ils sont décrits sur l’année civile.
- Les performances animales et végétales des systèmes décrits ne sont pas affectées par les aléas climatiques et les problèmes sanitaires. Cependant, une approche « impact » en cas d’aléas majeur est proposée.
- Les systèmes sont décrits à l’équilibre fourrager sans variation économique des stocks. La céréale autoconsommée fait l’objet d’une cession au troupeau (valeur définie annuellement en fonction du prix de marché : 300 €/tonne pour 2017).
- Les aides couplées, découplées et aides au maintien en agriculture biologique, sont celles qui sont dues au titre de l’année étudiée. Les aides couplées (DPB + aide verte + surprime) ont été établies sur la reconstitution historique propre à chaque système. Chaque cas type est décrit avec des aides au maintien en AB basées sur 90 €/ha de prairie et 160€/ha de cultures.
- Pour comparer les systèmes sociétaires et les formes individuelles, la rémunération des associées et les indemnités de mise à disposition ne sont pas prises en compte pour le calcul de l’EBE.
- Pour le foncier, on considère que 2/3 des surfaces sont en fermage (à des tiers), le reste en propriété (ou mis à disposition).
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